Dwayne, le collègue et meilleur ami de James Gordon, est à la cafétéria en train de boire un café, tout seul. Habituellement, son associé le rejoint, mais pas aujourd'hui.
Après son café, Monsieur Traven décide d'aller trouver son ami dans son bureau.
Il frappe à la porte, Maître Gordon lui dit d'entrer, et Dwayne s'exécute avant d'entamer la conversation, alors que son collègue ne lève pas les yeux.
- Je t'attendais à la cafet', commence Maître Traven.
- Pourquoi il est quelle heure? Demande James.
- Plus de 16h maintenant. Qu'est-ce qui se passe mon vieux? Interroge Dwayne.
- [silence]
- James? Reprend Dwayne.
- Quoi? Qu'est-ce que tu disais? Demande Monsieur Gordon.
- T'es sur la lune ou quoi? Je te disais que je t'attendais à la cafet' et qu'il est plus de 16h, répète Dwayne. Tu fais la gueule ou y a un truc qui va pas?
- Désolé, j'ai trop de travail, j'ai pas le temps, répond James.
- Tu pourrais quand même prendre quelques minutes pour prendre un café et penser à autre chose que le boulot, non? Et regarde-moi quand je te parle, j'ai l'impression de faire un monologue, appuie Maître Traven.
- Je te dis que j'ai pas le temps! S'exclame froidement James.
- D'accord, je te laisse puisque je te dérange autant, dit Dwayne vexé en partant.
Monsieur Gordon continue de s'enfoncer dans le travail bien malgré lui, repensant sans cesse à ses problèmes de famille qui lui pourrissent la vie et dont il ne se sent pas capable de parler à son meilleur ami.
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En début de soirée, James ressort du tribunal dans lequel il vient de perdre une affaire sur laquelle il travaillait depuis des mois.
En arrivant dans le garage pour y récupérer sa voiture, l'avocat découvre plusieurs appels en absence et un message vocal sur son téléphone portable.
Il appelle alors sa messagerie et découvre que le message vocal venait de la garderie. Isabelle, l'épouse de James, n'est pas allée chercher son fils et il est toujours là-bas.
Non content d'apprendre cela, Monsieur Gordon tente d'appeler sa femme, mais elle ne décroche pas. Il laisse un message et part en colère en direction de la garderie.
Arrivé sur place, le père du petit garçon entre dans le bâtiment et découvre la maîtresse en train de jouer avec Paul.
- Tu vois cette forme là? C'est rond et c'est ce que tu as dans la main, dit-elle.
- Bonsoir, dit James.
- Ah. Bonsoir Monsieur Gordon, répond t-elle en le découvrant. Il était temps!
- Je suis sincèrement désolé... c'est... c'est de ma faute. Je suis sorti du tribunal plus tard que prévu, appuie l'avocat.
- Écoutez, commence la jeune femme en se levant, je me mêle de ce qui ne me regarde pas, je sais, mais vous n'avez jamais envisagé de prendre une nounou ou quelqu'un qui puisse être disponible pour votre fils?
- Cette situation est provisoire, tente d'expliquer James.
- Peut-être mais... j'ai une vie aussi et des enfants, dit-elle. Je ne les vois pas aussi souvent que je le voudrais, alors si en plus je dois rester plus tard parce que les parents d'autres enfants ne prennent pas leurs responsabilités au sérieux...
- Je comprends tout à fait ce que vous me dites, l'interrompt-il, mais je vous garantie que je vais arranger les choses et que ma femme et moi allons trouver une solution pour que ça ne se reproduise plus. Vous avez ma parole.
- C'est ce que nous verrons, lance Mademoiselle Clark.
- Papa? On va à la maison? Demande le petit garçon en marchant doucement.
- Oui mon chéri, on y va, répond James en le prenant dans ses bras.
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Quelques minutes plus tard, Monsieur Gordon et son fils sont sur le trajet de la maison.
James se pose de plus en plus de questions quant à sa vie de famille avec Isabelle. Il sait que Mademoiselle Clark, la maîtresse de la garderie, n'a pas tort quand elle parle des responsabilités, seulement James n'a rien à se reprocher.
Quand ils arrivent à la maison, James se gare dans le garage tout en constatant que la voiture de son épouse est là. Il se dit alors qu'il va pouvoir discuter avec elle de tout ça. Après avoir sorti son fils du siège auto et prit son porte-documents, James passe par la double-porte vitrée arrière du garage pour rejoindre la cuisine.
Le père de famille pose sa mallette par terre, installe Paul sur sa chaise haute et lui sert son dîner après lui avoir déposé un tendre baiser sur le front.
En se retournant, James découvre le portable de sa femme sur le comptoir de la cuisine. Il la croit toujours dans la maison, alors il se met à la chercher. Seulement, après avoir été dans chaque pièce de cette grande maison ainsi que du côté de la piscine, il comprend rapidement qu'Isabelle est sortie de la maison sans laisser le moindre mot.
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Une fois qu'il a couché son fils, James descend jusqu'à son bureau et travaille sur ses dossiers en cours pour rattraper un peu son retard et tenter de préparer un dossier pour faire appel sur l'affaire qu'il a perdue aujourd'hui.
Mais James continue de se torturer l'esprit en se demandant comment il peut faire pour que les choses s'arrangent. Il voudrait pouvoir en parler avec son meilleur ami, mais il a peur de passer pour un nul vu qu'il a toujours dit combien le mariage et la vie de famille est une chose merveilleuse alors qu'en réalité, il en souffre.
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La soirée continue son chemin...
… et dans les environs de 1h05 du matin, Isabelle et ses deux copines arrivent à la maison Gordon. Les trois jeunes femmes font du bruit en rigolant et en se dirigeant vers le salon, tandis que James sent la colère lui monter brutalement.
- […] Ah j'ai adoré notre délire de karaoké ce soir, c'était top! S'exclame Isabelle.
- C'est clair que c'était super, dommage qu'on nous ait foutus dehors, dit la blonde.
- On s'en fout, on trouve toujours des trucs à faire, appuie l'autre.
À peine quelques secondes plus tard, James entre dans la pièce et les interrompt.
- Il se passe quoi ici? Interroge t-il.
- Ben je suis rentrée avec les filles parce qu'on s'est fait virer d'un club, dit Isabelle.
- Et alors? Est-ce que tu as vu l'heure? Paul dort, lâche James froidement.
- Ben laisse-le dormir, dit-elle, qu'est-ce que tu veux que je te dises?
- Les filles, je vais vous demander de partir s'il vous plaît, dit James en se tournant vers les deux autres. Il est tard et je ne veux pas que mon fils se réveille.
- Bon euh... très bien... on y va. Tu viens Lise? Demande la blonde.
- Oui Val', répond l'autre en se levant, on se voit plus tard Isa.
- Mais ne partez pas! Réclame Isabelle.
- T'inquiète, on se verra plus tard, bonne nuit, termine la blonde.
Alors que ses deux copines viennent tout juste de franchir la porte d'entrée, l'épouse de l'avocat s'en prend à lui sans perdre de temps.
- T'es content de toi? Crie t-elle violemment.
- Paul dort, parle plus bas s'il te plaît, réclame t-il calmement.
- Je m'en fout! J'en ai marre de toi! Marre que tu me pourrisses la vie en permanence! Tu me gonfles, j'en peux plus! Continue t-elle de crier.
- Comment tu peux oser dire que tu t'en fout de notre fils? Hurle James! Tu penses qu'à toi! Je t'ai laissé un mot sur le frigo pour que tu ailles chercher Paul, mais tu t'occupes vraiment de rien! Je peux pas tout faire!
- Et c'est reparti pour le sermon! S'exclame t-elle. Tu crois pas que j'ai droit à vivre comme j'en ai envie? Tu comptes me dicter ma conduite tout le temps ou quoi?
- Comment tu peux dire que je te dictes ce que tu dois faire? Je fais mon maximum au boulot. Et c'est grâce à ce boulot que tu peux te payer tout ce que tu veux sans avoir à travailler, lance Monsieur Gordon. Tu avais dit que tu voulais être mère au foyer pour t'occuper de Paul...
- Et alors? L'interrompt-elle en criant. Je l'ai mis au monde, tu peux en dire autant?
- Tu es vraiment la personne la plus égoïste et nombriliste que je connaisse. Tu ne penses qu'à toi. Rien qu'à toi! T'étais différente avant, tu prenais soin de notre fils, tu semblais amoureuse de moi, dit-il. Mais désormais, Paul et moi nous ne sommes rien d'autre que le prétexte qui te permet de vivre comme tu l'entends sans avoir rien à faire. Tu me déçois au plus haut point.
- C'est dégueulasse ce que tu dis! Lâche Isabelle vexée. Tout ce que tu dis est faux.
- Vraiment? Alors pourquoi ça semble te toucher à ce point? J'ai touché la corde sensible n'est-ce pas? Tu croyais que je ne me rendrais compte de rien et que tu pourrais continuer dans la même voie sans t'en préoccuper, hein? Demande t-il.
- T'es vraiment qu'un enfoiré, dit-elle sans savoir quoi dire d'autre.
Aussitôt, la jeune femme tourne le dos à son mari et part en courant jusqu'au garage.
Elle en sort sa voiture et part en direction de la maison de ses copines, non loin de là.
Arrivée sur les lieux, Valérie lui ouvre le portail pour qu'Isabelle puisse entrer sa voiture et l'épouse de l'avocat entre ensuite dans la maison pour être avec ses copines et penser à autre chose que la violente dispute qu'elle vient de vivre.
En ce qui le concerne, James se sent malheureux. Malheureux et seul.
Son fils a beau être là, il ne peut pas lui parler de tout ça comme avec un adulte.
Après s'être quelque peu remis de ses émotions, James monte voir si Paul s'est réveillé suite aux hurlements échangés entre le couple, mais non. Le petit garçon dort bien paisiblement d'un sommeil lourd.
Mais près de deux heures plus tard, seul dans son lit, James ne peut toujours pas dormir. Il ne fait que penser et repenser à tout ça avec tristesse. Il a toujours voulu rendre sa femme heureuse en la laissant faire ce qu'elle veut, sans jamais rien lui imposer. Mais dans tout ça, leur couple et leur vie de famille en souffrent horriblement.
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Le lendemain matin.
L'avocat Gordon a eu droit à une difficile nuit blanche où il n'a fait que se marteler la tête de nombreuses questions qui n'ont pas de réponses. Depuis les environs de 5h du matin, il s'est préparé pour aller travailler.
Et depuis, il est dehors, appuyé contre le mur de sa maison, devant la piscine, le regard dans le vide et limite déprimé de la tournure des choses.
Un peu avant 7h, il monte dans la chambre de son fils pour le sortir de son berceau et le préparer avant de l'emmener à la garderie.
Quand ils y arrivent, James se sent décidé à faire quelque chose pour que la situation change en prenant les choses en main. Mais il a besoin de l'aide de la maîtresse de la garderie, Gisèle Clark, une nouvelle fois.
- Bonjour Paul, bonjour Monsieur Gordon, dit la jeune femme.
- 'jour Madame! S'exclame joyeusement le petit garçon.
- Bonjour Mademoiselle, commence James en lui donnant son fils. J'aurais besoin que vous me rendiez un petit service, le dernier.
- De quoi s'agit-il? Interroge t-elle intriguée.
- Bon écoutez, je sais que j'abuse sans doute en vous le demandant, dit James, mais est-ce que vous pourriez me garder Paul plus longtemps que prévu ce soir?
- C'est à dire? Demande Gisèle.
- Je devrais finir dans les environs de 20h, dit-il. Vraiment au plus tard. Mais hier j'ai perdu une affaire au tribunal, mon client est innocent et je dois absolument arranger ça. Je sais que ce ne sont pas vos affaires... mais j'ai besoin de vous.
- Et votre femme ne peut pas venir le chercher? Interroge t-elle.
- Non, c'est vraiment pas possible, lâche t-il tristement.
- Très bien. Je vais m'occuper de lui jusqu'à ce que vous arriviez... vers 20h. Mais, Monsieur Gordon, que ce soit la dernière fois, sinon je me verrai dans l'obligation de refuser la garde de votre fils ici, dit Mademoiselle Clark. C'est clair?
- Très clair, répond James. Merci beaucoup.
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L'avocat repart de la garderie et va jusqu'à son bureau pour finaliser le dossier qu'il a commencé chez lui hier soir afin de faire appel.
Dans l'après-midi, James ressort du tribunal plutôt optimiste pour son client et revient à son bureau. Avant 16h, il passe par la cafétéria en espérant y trouver Dwayne, mais il n'y est pas. Il décide alors de monter jusqu'à son bureau et le trouve en train de travailler.
- Bonjour Dwayne, dit James un peu timide.
- Salut, répond Maître Traven en continuant de pianoter sur son clavier.
- Je peux te parler ou t'es occupé? Demande Monsieur Gordon.
- Non, tu peux t'asseoir, dit simplement Dwayne en mettant son ordinateur en veille après avoir enregistré son travail.
- Je t'écoute, continue Dwayne en se levant et en s'approchant, qu'est-ce qu'il y a?
- C'est... c'est Isabelle, lâche James difficilement.
- Oh. Tu t'es enfin rendu compte de ce qu'elle est? Demande Dwayne ironiquement.
- Ça va, c'est bon! S'exclame James en se levant. Ne rends pas les choses plus compliquées en te foutant de moi. S'il te plaît.
- Très bien. Je m'excuse mon vieux. Vas-y, raconte, réclame Monsieur Traven.
- Je suis complètement à bout. J'en peux plus de tout ça. Tu vois, j'ai pas arrêté de te dire que j'étais heureux et que tu devrais suivre mon exemple plutôt que de passer d'une femme à une autre pour de simples aventures. Que se caser est ce qu'il y a de mieux pour un équilibre idéal dans la vie. Mais, Isabelle me rend dingue. Elle ne s'occupe plus de notre fils et j'existe plus pour elle, dit James.
- Ça fait longtemps que ça dure? Demande Dwayne sérieusement.
- Tellement que j'en ai perdu la notion du temps, répond James triste. J'ai beau tenter de lui dire que son attitude n'est pas bonne, elle n'en tient pas compte et m'accuse de vouloir lui dicter sa conduite. Je ne sais pas quoi faire.
- J'ai peut-être une solution... si tu as envie, intervient Monsieur Traven.
- Laquelle? Interroge Maître Gordon en se retournant.
- T'éloigner d'elle pour quelques jours. Tu prends des vacances et tu pars te vider la tête quelque part, sans elle, répond Dwayne.
- Et en quoi c'est une solution? Demande James sceptique.
- Toi, ça te feras le plus grand bien, sans aucun doute, et ton départ fera peut-être réfléchir Isabelle, explique Monsieur Traven.
- Je ne me vois pas laisser Paul entre ses mains. Elle est beaucoup trop irresponsable pour ça. Et puis... au fond, mon fils est le plus merveilleux cadeau de toute ma vie, je serais bien plus heureux s'il était avec moi, dit James.
- Dans ce cas, prends ton fils avec toi, je vois pas le problème, dit Dwayne.
- D'accord mais... et mon boulot ici? Les clients? Je peux pas tout lâcher comme ça du jour au lendemain, reprend James.
- C'est pas un problème. Nous sommes associés, tu peux partir et me laisser tes clients sans te soucier d'autre chose. Je n'ai plus qu'une affaire en cours et elle se termine demain au tribunal. Je reprends tes dossiers avec tes clients et je m'en occupe. Et tu sais que je ne ferais pas n'importe quoi, continue Dwayne.
- Tu as vraiment réponse à tout, lance Monsieur Gordon en lui souriant légèrement.
- Disons plutôt que... que même si je ne suis pas d'accord avec toi pour ton côté famille et une seule femme pour toujours avec une vie bien rangée et tout ça parce que je suis tout le contraire, j'estime que tu as droit au bonheur et là, tu es trop malheureux pour continuer ainsi. Donc si je peux t'aider, je le fait, t'es pas mon meilleur pote pour rien, dit Monsieur Traven.
- Tu es formidable Dwayne, sincèrement. Et ta proposition me touche. Cela dit, je dois quand même y réfléchir. Je te tiendrais au courant quand j'aurais décidé ce que je fais... mais je vais sérieusement y penser ce soir, appuie James.
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Début de soirée.
Juste avant 20h, les deux collègues quittent leur cabinet ensemble. Ils se souhaitent bonne soirée après que Dwayne ait insisté encore un peu pour que James ne réfléchisse pas trop et accepte de partir quelque temps en lui assurant qu'il s'occupera de tout.
Comme prévu, James a récupéré son fils à la garderie et a dit à Mademoiselle Clark qu'il n'amènerait peut-être pas Paul le lendemain et quelques jours suivants, mais qu'il préviendra pour l'en informer. Père et fils rentrent ensuite à la maison.
- Doucement mon bonhomme, ne va pas trop vite, dit James en surveillant son fils.
- Popo! Popo! S'exclame le petit garçon pressé.
- Oui, on y va, appuie James en l'aidant à monter les marches.
Environ deux heures plus tard, James et Paul ont dîné. Le père bienveillant s'est amusé avec son fils pendant un bon petit moment avant de lui changer sa couche et le mettre en pyjama. Avant de le mettre au lit, James berce son petit garçon dans ses bras sur le fauteuil à bascule. Et lorsque Paul commence à s'endormir, James le couche.
Alors que son fils s'abandonne au sommeil, Monsieur Gordon reste sur le fauteuil à bascule en train de regarder par la fenêtre, tout en réfléchissant à ce que Dwayne a dit.
L'idée de prendre quelques jours éloigné de sa femme lui semble vraiment bonne. Pas à cause de ses sentiments pour elle, mais parce qu'il n'en peut plus de la situation.
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Presque 45 minutes plus tard, le téléphone portable de Dwayne sonne alors qu'il regarde la télévision. Il voit à l'écran qu'il s'agit de James et répond immédiatement.
- Tu as pris ta décision? Demande t-il.
- Oui, ça y est, je suis décidé, répond Monsieur Gordon. Et je n'ai pas envie d'attendre, je veux partir demain. Je me suis déjà renseigné sur des vols et une maison de location sur place. Mais je veux m'assurer que c'est bon pour toi.
- Évidemment, puisque c'est moi qui te l'ai proposé, dit Dwayne. Et tu vas où?
- Une Île du nom de Roaring, répond James.
- Très bon choix, elle est réputée pour ses soirées VIP, ses casinos et plein d'autres trucs. Tu vas avoir de quoi faire et sans te prendre la tête, dit Dwayne.
- Ça, c'est ce qu'on verra. Je crois que je risque de trop penser à Isa, dit James.
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Le lendemain matin, après une nuit presque sans dormir, James s'est préparé et s'est également occupé de son fils pour le départ.
Pendant que Paul prend son biberon, l'avocat écrit un texto à sa femme car celle-ci ne prend aucun de ses appels. Mais il est interrompu par l'appel de Dwayne.
- Oui Dwayne, un souci? Demande James en décrochant.
- Non mon vieux, je voulais juste te dire que j'ai vu ta femme avec ses deux copines qui entraient dans un café il y a quelques instants, annonce Monsieur Traven. Tu as réussi à la joindre pour lui dire que tu partais?
- Elle ne prend pas mes appels, alors je vais lui envoyer un texto, répond James.
- Okay, tu fais bien, dit Dwayne. Je te souhaite bon voyage, et appelle quand t'y es.
- D'accord, c'est promis. Et si jamais tu as besoin que je revienne plus tôt, n'hésite pas, j'écourterai mon séjour, termine James.
Juste après, Monsieur Gordon termine le texto et l'envoi. Après avoir reçu l'accusé de réception, James entend le klaxon du taxi qu'il a commandé et qui est devant la maison. Une fois son fils dans ses bras et la valise dans le coffre, ils partent pour l'aéroport.