- James... qu'est-ce que... qu'est-ce tu viens faire ici? Demande Marianne.
- Ne fais pas comme si tu ne savais pas voyons, tu savais que je viendrais. Je t'ai même dit que je passerais de toute façon si tu ne répondais pas à mes e-mails, répond Monsieur Gordon.
- Après ton premier e-mail, j'ai changé d'adresse, lâche t-elle.
- Toujours aussi expéditive, dit l'avocat en souriant.
- Je n'ai pas envie de rire James, je veux que tu partes, rétorque Marianne.
- Je viens juste d'arriver, reprend t-il, on peut au moins...
Mais Mademoiselle Davis ne le laisse pas finir. Elle empoigne son bras et le pousse en avant pour le forcer à partir.
- Arrête, pourquoi tu fais ça? Demande t-il.
- Tu sais très bien pourquoi, répond la jeune femme. Je ne veux plus avoir à faire à toi d'une manière ou d'une autre. Tu m'as assez prise pour une conne comme ça.
- C'est pas le cas, je te le jure, insiste James, je veux qu'on soit amis. Qu'on oublie le passé et qu'on garde contact, tu vas pas me jeter dehors quand même.
- Moi, oui! S'écrie Vincent.
Marianne lâche James et ils se retournent tous les deux sur Monsieur Odonel.
- Elle veut que tu partes, alors tu pars, dit Vincent.
- Je veux pas être lourd, recommence l'avocat, mais je me suis attaché à Marianne, j'ai pas envie de rompre tout contact avec elle, alors que...
- Je vais t'expliquer clairement, l'interrompt Vincent. Elle ne veut pas de toi ici, et moi non plus. Je suis avec elle et elle ne se laissera plus manipuler par le connard que tu es. Donc tu montes dans ta bagnole et tu pars.
- Mais attendez, c'est pas chez vous ici, alors c'est pas à vous de me dire ça, appuie fermement Monsieur Gordon.
- Oh putain, tu m'emmerdes toi, s'énerve Vincent sur le point de le frapper.
- Hé! S'exclame James en prenant peur.
- Arrête, intervient Marianne en retenant son petit-ami.
- Laisse-moi lui en coller une, ça me démange, continue Vincent.
- Le laisse pas faire quand même! Reprend James.
- Ça va Vincent, laisse, je m'en charge. S'il te plaît, laisse, dit-elle.
Mademoiselle Davis se place devant Vincent pour éviter qu'il s'en prenne à James et met les choses au clair avec ce dernier.
- Écoute moi bien, parce que je ne répéterai pas, débute Marianne. Vincent et moi sommes ensemble, il vit ici, alors il a autant son mot à dire que moi. Sache également que je suis enceinte et que je file le parfait amour avec Vincent, que je suis très heureuse et que je ne veux pas te garder en contact de quelconque manière que ce soit.
- Sérieusement? Demande James apparemment déçu.
- Oui, je suis vraiment sérieuse. Tu n'as pas été franc avec moi, tu as été un véritable salaud et je regrette vraiment de t'avoir rencontré, lâche t-elle.
- Tu es dure je trouve, reprend l'avocat.
- C'est la vérité. Tu as fait de moi ta maîtresse, tu m'as fait des promesses que tu ne comptais pas honorer, tu m'as lâchement abandonnée en filtrant tous mes appels et tous mes messages, continue la jeune femme. Je ne vois pas comment je pourrais encore vouloir être amie avec toi.
- Mais... mais parfois, il se peut que les choses s'améliorent... que... qu'une bonne relation d'amitié débute mal, mais qu'ensuite elle soit merveilleuse, insiste t-il.
- Bon, j'en ai marre là, intervient Vincent en repassant devant Marianne. Alors ou tu dégages définitivement, ou je t'en colle une. Tu préfères quoi?
- Bon bon... ça va. Je m'en vais. Je ne chercherais plus à ennuyer l'un de vous. Je suis désolé que tu me perçoives comme ça Marianne, parce que je n'ai rien calculé quand je t'ai rencontré. En tout cas, je vous souhaite d'être heureux, termine t-il triste en montant en voiture.
L'avocat démarre le monospace de location, et commence à partir sous les yeux de Vincent et Marianne, contents qu'il quitte enfin les lieux.
- Finalement, je suis bien contente que tu aies pris ta journée, dit-elle en souriant.
- Et moi dont, répond le jeune homme en l'embrassant.
>>>
Les semaines et les mois passent très tranquillement à Roaring.
La grossesse de Marianne se déroule à merveille, et le couple vit en parfaite harmonie.
Ce matin, après avoir été prendre sa douche, Vincent vient retrouver sa tendre moitié et la réveille doucement, sous le regard et la surveillance de Polo.
- Bonjour mon cœur, dit-il en chuchotant et en l'embrassant tendrement.
- Mmmh... bonjour mon chéri, dit la jeune femme encore un peu endormie.
- Bien dormi? Demande Vincent.
- Oui, très bien, répond Mademoiselle Davis. Il est quelle heure?
- Presque 8h maintenant. J'ai nourri le poisson et la tortue. Pepsi dort sur le canapé, mais je voulais te prévenir que je pars faire sa promenade à Polo, dit-il.
- Oh attends, je veux venir. Tu me laisse le temps de me préparer? Demande t-elle.
- Bien sûr, rétorque Vincent en souriant. Je m'habille et je te prépare un thé.
- Merci mon amour, dit la jeune femme en descendant du lit.
>>>
Près d'une heure plus tard, le couple et le jeune chien arrivent à un parc et s'y arrêtent.
Ensemble, ils s'amusent à lancer un bout de bois que Polo se régale à aller chercher.
Puis avant de reprendre leur promenade, Vincent se met à caresser le joli ventre rond de sa petite-amie.
- Ce que j'ai hâte qu'il arrive notre petit bébé, dit Vincent tout souriant.
- Et moi dont, lance la jeune femme.
- On va former une bien belle famille mon cœur, je suis si heureux, continue t-il.
- Moi aussi, je suis aux anges depuis notre premier baiser, répond Marianne.
- Ah tiens... reprend t-il, en parlant de ça...
Monsieur Odonel attrape sa petite-amie avec délicatesse et la renverse en arrière pour l'embrasser comme elle adore.
- T'es un amour. Un amour renversant, lance t-elle en rigolant.
- C'est toi qui l'es mon cœur, dit-il en l'aidant à se remettre droite.
- On devrait se remettre en route, reprend la jeune femme, n'oublie pas que nous dînons avec ma sœur et Chris ce soir.
- Je sais, je n'allais pas oublier, rassure-toi, continue le jeune homme en l'embrassant à nouveau.
>>>
Plus tard, en début de soirée.
Comme prévu, après que Chris et Marylou aient donné les recommandations habituelles à la nounou, les deux couples se sont rejoint au restaurant pour le dîner.
- […] D'ailleurs, après manger, on pourrait profiter de la rénovation de la salle de cinéma pour regarder un film, dit Marianne. Vous en dites quoi?
- Oh... hé bien... oui, c'est une bonne idée ça, dit Vincent. Tu as envie de regarder quel genre de film?
- Je sais pas trop, je dirais une comédie romantique, mais je ne sais pas s'il y en a une de prévue ce soir... et faut voir si vous en avez envie, répond Marianne.
- Moi ça me va très bien, intervient Marylou en souriant.
- Pareil pour moi, ajoute Chris en faisant un clin d’œil discret à Vincent.
- Bon, alors on verra après manger ce qu'ils ont à proposer, conclut Vincent.
Plus tard, le serveur apporte les plats aux clients, et ces derniers mangent en continuant de discuter de choses et d'autres.
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Puis, après le repas, les deux couples montent à l'étage. Vincent dit à Marianne qu'il a une surprise pour elle et lui cache les yeux, tandis que Marylou et Chris, complices de Monsieur Odonel, se mettent un peu en retrait pour voir la réaction de la future maman.
- […] Mais dis-moi où on va comme ça, dit Marianne.
- On y est presque, répond Vincent.
- Je vais tomber si ça continue, appuie Mademoiselle Davis.
- Aucun risque, je te guide, reprend Vincent.
- Alors attention... continue Vincent, tu es prête?
- Oui, prête! Lance la femme enceinte en rigolant.
Monsieur Odonel retire ses mains de devant les yeux de la jeune femme et la tient par la taille en la laissant découvrir le bout de la pièce, magnifiquement aménagée.
- Et voilà! S'écrie le jeune homme en l'embrassant dans le cou.
Attentive, Marianne Davis regarde partout et voit de nombreuses bougies qui forment des cœurs, une jolie statuette, un beau bouquet de roses rouges et une mignonne suspension accrochée aux paravents qui séparent la salle de cinéma.
- Ce que c'est beau! Dit la future maman bouche-bée.
- Tu aimes? Demande Vincent tout sourire.
- Oh oui... c'est absolument magnifique, répond Marianne, mais c'est en quel honneur tout ça? Il y a une signification pour les trois cœurs?
- Viens, je vais t'expliquer, dit Monsieur Odonel en lui prenant la main.
Le jeune homme emmène sa petite-amie devant les trois cœurs de bougies et Vincent prend ensuite la parole en lui prenant tendrement les mains.
- Les trois cœurs, ça représente toi, moi, et notre petit ange qui grandit dans ton ventre, commence le jeune homme. Je voulais simplement te dire que... je t'aime, que je suis vraiment heureux avec toi.
- C'est trop mignon, ça me touche beaucoup, intervient-elle.
- Et c'est pas fini, reprend t-il rapidement.
- Qu'est-ce que tu veux dire? Demande Mademoiselle Davis intriguée.
- Attends une seconde, continue Vincent en s'agenouillant.
- Marianne, mon cœur, tu es l'amour de ma vie. Le seul, l'unique, le véritable. Je n'ai jamais connu autant de joie, de sérénité... et de bonheur... que depuis que je suis à tes côtés. Tu portes notre bébé, le fruit de notre amour. Tu es la seule femme avec laquelle je suis prêt à tout affronter, la seule avec qui je me sens si bien, la seule avec qui j'ai envie de finir ma vie, ajoute t-il en prenant un écrin dans la poche de son pantalon.
- Marianne Davis, acceptes-tu de devenir ma femme? Demande t-il enfin.
La jeune femme est toute chamboulée. Elle ne s'attendait pas du tout à ça en venant dîner ici ce soir, mais c'est pourtant le cas. Après de très courtes secondes, elle reprend rapidement ses esprits pour répondre enfin.
- Oh oui! Oui Vincent, je veux être ta femme! Lance t-elle sans cesser de sourire.
Monsieur Odonel sort la bague de l'écrin, remet celui-ci dans la poche de son pantalon, et délicatement, il fait glisser la jolie bague de fiançailles au doigt de celle qui, ce soir, devient sa fiancée, sous les regards de Chris et Marylou, ravis pour eux.
Les futurs mariés se prennent dans les bras l'un de l'autre avec douceur après s'être longuement embrassé sous les applaudissements de Marylou et Chris.
- Je t'aime mon cœur, dit-il en lui caressant le dos.
- Moi aussi je t'aime... je t'aime de tout mon cœur mon amour, dit-elle.
Peu après, Marianne et Vincent se font féliciter par Monsieur et Madame Bellic, puis terminent leur soirée en discutant ensemble dans la salle de cinéma que Vincent avait fait privatiser pour l'occasion.
>>>
Après leur soirée, Chris et Marylou sont rentrés chez eux, tout comme Marianne et Vincent, qui eux, viennent de se mettre au lit après avoir passé un moment à papouiller Pepsi et Polo.
- Quelle merveilleuse soirée, commence la future maman. Je t'avoue que je ne m'attendais vraiment pas à ce que tu veuilles te marier si vite.
- Tu penses que c'était trop rapide? Demande t-il inquiet.
- Non... non pas du tout, répond la jeune femme immédiatement. En fait... je crois que je ne pensais même pas que tu puisses avoir envie de te marier tout court.
- C'est uniquement avec toi que j'ai cette envie. Il n'y a qu'avec toi que je me voyais me marier et construire une famille, dit Vincent en souriant.
- C'est si bon de vivre un amour aussi fort... aussi beau et sincère. Jamais je n'aurais pu être plus heureuse, lance la jeune femme. Je ne pensais pas que c'était possible. Avec toi... tout est parfait.
- Tu es un ange tombé du ciel Marianne, continue Monsieur Odonel. Et dis-moi, tu veux qu'on parle d'une date pour le mariage? Ou on voit plus tard?
- Franchement, la seule chose que je souhaite, c'est d'avoir accouché, dit-elle.
>>>
Plusieurs semaines après, tandis qu'en compagnie de Polo et Pepsi, Marianne lit tranquillement derrière chez elle, installée sur une serviette de plage avec son parasol...
… Vincent est à son garage avec ses deux employés avec qui il travaille.
Au bout d'une moment, il est presque 16h, et le téléphone portable du patron sonne.
- Oui allô? Dit Vincent en décrochant.
- Chéri! J'ai perdue les eaux! S'exclame Marianne. Fff... fff!
- Quoi? Ça y est? Alors attends, surtout tu ne bouges pas, j'arrive! Termine t-il.
- Les gars, je dois vous laisser, dit Vincent. Ma fiancée va accoucher.
- Félicitations patron, dit Bruce sans se retourner de son établi.
- Oui, félicitations, et souhaite lui bon courage, ajoute Jim.
- Merci, je vous confie le garage, n'oubliez pas de fermer en partant, conclut Vincent en courant à son fourgon.
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En moins de dix minutes, Vincent Odonel arrive à la maison. Il se gare devant le garage et court jusqu'à Marianne qui se tient contre une des colonnes extérieures, un sac à la main, tout en se caressant le ventre pour tenter d’atténuer les douleurs.
- Mais qu'est-ce que tu fais avec ce sac? Demande t-il.
- Ce sont des affaires... fff... fff... pour l'hôpital, répond la jeune femme.
- D'accord oui, mais tu ne devrais pas le porter, donne-moi le mon cœur, ajoute Monsieur Odonel en le lui prenant. Tu tiens le coup?
- J'essaie... fff... fff... ça fait vraiment mal, lâche la future maman.
- Viens, on va y aller en douceur, continue le jeune homme en l'aidant à descendre les escaliers.
Le couple se dirige ensuite jusqu'à la voiture de Mademoiselle Davis, Vincent lui tient la main en lui répétant que tout va bien se passer, tandis que la jeune femme appréhende l'accouchement à cause de sa précédente grossesse.
Pendant le trajet, Marianne continue de souffrir encore et encore. Les contractions se rapprochent et sont de moins en moins supportables, mais Vincent fait son maximum pour éviter les secousses en allant au plus vite que possible malgré la circulation.
Quand le couple arrive, Vincent stationne n'importe comment et de travers, devant l'hôpital, puis il aide sa fiancée à sortir de voiture et l'emmène jusqu'à l'intérieur en lui tenant la main, tandis que la future maman la lui serre fort, très anxieuse.
Malgré qu'il ait été long et quelque peu pénible, l'accouchement s'est bien déroulé, et Marianne et leur bébé sont en parfaite santé. Mademoiselle Davis et son fiancé sont fous de bonheur.
>>>
Quelques jours plus tard, en fin d'après-midi, Marianne peut enfin rentrer chez elle avec son bébé. Après les papiers nécessaires signés et les recommandations du médecin...
… la petite famille monte en voiture et part en direction de leur maison.
Quand ils arrivent, ils vont directement dans la petite chambre du bébé que Marianne découvre meublée et décorée.
- C'est très joli ce que tu as fait mon amour, dit-elle, merci de t'en être occupé.
- Je me suis régalé à le faire, et j'avais qu'une hâte, c'est d'y emmener notre petite puce pour l'installer, répond Monsieur Odonel. Mais tu vois... tout s'est bien passé.
- Oui, je sais... et je suis désolée d'avoir autant angoissé et pleuré pendant l'accouchement, reprend Marianne.
- Ne t'en fais pas, je comprends tes raisons, sois rassurée, dit-il affectueusement.
- Allez ma petite princesse, il est temps de dormir, dit la jeune femme en couchant son bébé et en l'embrassant. Bonne nuit.
Alors que la petite fille s'endort presque aussitôt, les heureux parents restent là, penchés sur le berceau, à l'admirer.
- Elle est parfaite, reprend Vincent en caressant l'épaule de sa fiancée.
- Oui... c'est le plus beau bébé qui puisse exister, ajoute Marianne.
- Notre petite Valérie Davis-Odonel, continue t-il en souriant.
>>>
Après encore un moment, le couple va dans leur chambre et se change pour se mettre au lit à leur tour.
- Tu veux dormir tout de suite ou on peut parler un peu? Demande t-il.
- Je me suis plutôt bien reposée à l'hôpital, répond t-elle, tu veux parler de quoi?
- Notre mariage, rétorque Vincent simplement et en souriant.
- Et c'est quoi exactement que tu veux aborder? Interroge la jeune maman.
- Tu m'as dit que tout ce que tu voudrais, c'est d'avoir accouché. Oh bien sûr... je sais que ça ne fait que quelques jours, mais j'aurais bien aimé qu'on parle éventuellement d'une date pour qu'on commence à tout préparer. Si tu veux bien, sinon j'attendrais que tu sois prête, explique Monsieur Odonel.
- Chéri, si je n'écoutais que moi, je t'épouserai demain, commence t-elle, mais forcément, ça ne peut pas se passer comme ça. Quelle date te semble bien?
- Oh euh... je suis assez pressé je dois dire... mais il faut pouvoir tout faire bien pour être organisé. Je ne veux pas d'une cérémonie à la va-vite, je veux un beau mariage pour la femme de ma vie, continue l'heureux papa.
- Tu es un amour mon chéri. Alors voyons voir, réfléchit-elle, que penserais-tu de... trois mois? C'est un peu long c'est vrai, mais nous sommes ensemble, nous avons Valérie maintenant, et nous vivons sous le même toit. Alors si on ne se marie que dans trois mois, je pense que ce n'est pas si grave, si?
- Non, tu as raison. Et trois mois c'est bien, ça va me permettre de m'organiser pour t'offrir un beau mariage. Enfin... j'espère, dit-il un peu inquiet.
- Tu n'as pas à te torturer, tout ce qui m'importe, c'est de t'épouser, le reste n'a pas d'importance, dit-elle.
- Moi c'est pareil tu sais, intervient Vincent, seulement on ne se marie qu'une fois... et je veux faire de ce jour un moment inoubliable et pas une simple journée.
- Tu es merveilleux mon amour, tu es si attentionné, dit-elle en l'embrassant.
>>>
Plus tard, après que le couple ait bel et bien convenu que leur mariage serait pour dans trois mois, Marianne fini par s'endormir peu à peu, tandis que Vincent la regarde dormir en se demandant la façon dont il va s'y prendre pour faire une belle cérémonie.
Au milieu de la nuit, tout est calme. Le couple dort enlacé...
… Pepsi et Polo dorment également...
… mais dans la chambre de la petite Valérie, celle-ci se réveille et commence à s'agiter tout en pleurant de toutes ses forces.
Les jeunes parents sont réveillés en même temps et Marianne commence à bouger.
- Ne te lèves pas, dit Vincent en l'embrassant dans le cou, j'y vais.
- Mais je peux y aller, ça me dérange pas, rétorque la jeune femme.
- Ne t'en fais pas, tu as besoin de te reposer, termine t-il en se levant.
Le jeune et heureux papa va donc jusqu'à la chambre de sa fille et la prend pour l'emmener dans le séjour afin de lui donner le biberon.
Lorsque la petite fille a tout fini, Vincent revient avec elle dans sa chambre, et s'installe pendant un moment sur le fauteuil à bascule pour l'aider à se rendormir.
>>>
Deux mois plus tard.
Vincent et Valérie sont en promenade avec Polo. Pendant ce temps, Marylou et Marianne sont parties en mer avec la petite barque appartenant à cette dernière.
- Tu veux pas que je prenne le relais? Demande Marylou.
- Non non, répond immédiatement Marianne. C'est bon pour m'aider à perdre mes derniers kilos en trop. J'ai bien bossé parce que j'osais plus me regarder dans le miroir. Au moins, je serais pas toute boudinée à mon mariage.
- Roooh, tu exagères quand même, dit Marylou en rigolant. Tu n'avais pas pris tant que ça. Ça ne se voyait pas d'ailleurs.
- Parce que je camouflais, qu'est-ce que tu crois, reprend Marianne.
- Si tu le dis... mais dis-moi, reprend Madame Davis-Bellic, tu sais le nombre d'invités que tu auras à ton mariage?
- Si je me souviens bien, je crois que nous serons quinze, répond Marianne.
- C'est tout? Tu es sûre? Interroge Marylou intriguée.
- Oui oui, je t'assure, quinze. C'est simple, continue Marianne, compte en même temps que je te les cite. Il y a moi, Vincent, Valérie, toi, Chris, tes deux enfants, Karim, sa femme et ses deux enfants, Bruce, sa copine, sa fille et Jim.
- Oui... c'est ça, quinze, conclut Marylou. Mais c'est peu non?
- Je ne trouve pas spécialement, répond Mademoiselle Davis. Ce sont mes proches. Et je n'ai besoin que d'une chose, le plus important à mes yeux, c'est d'épouser l'homme que j'aime plus que tout.
- Tu as raison, intervient Marylou, et t'es toute mignonne avec toutes ces étoiles dans les yeux. Je suis tellement heureuse pour toi grande sœur.
>>>
Aujourd'hui, c'est le grand jour pour les futurs mariés.
Au petit matin, Marianne qui vient d'aller courir, vient réveiller son fiancé.
- Bonjour mon amour, dit-elle tout doucement.
- Bonjour, répond le jeune homme en se réveillant petit à petit.
- C'est aujourd'hui qu'on se marie, continue Mademoiselle Davis, tu te rends compte? J'arrive pas à le réaliser.
- Oh oui je me rends compte, depuis le temps que j'espérais ça pour nous deux, dit-il en souriant. Je suis chanceux de t'avoir auprès de moi.
- Non c'est moi qui suis chanceuse mon amour, je suis tellement heureuse, ajoute la jeune femme. Quand je pense que ce soir nous serons mari et femme, j'ai du mal à y croire. Je suis tellement excitée.
- Tu peux le croire, reprend Vincent en l'attirant vers lui. Nous vivons un conte de fée que je n'échangerai pour rien au monde. Je suis le plus heureux des hommes, merci pour ton amour mon cœur, sincèrement.
Sans lui laisser le temps de répondre, Vincent l'attire encore plus près de lui jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent et le couple s'embrasse tendrement pendant quelques délicieuses secondes.
>>>
Plus tard, tandis que Marianne attend l'arrivée de sa sœur chez elle, Vincent et sa fille sont avec Chris, chez lui.
Joey, Mallorie et Valérie jouent ensemble...
… tandis que le propriétaire des lieux et Monsieur Odonel discutent.
- Alors mon vieux, comment tu te sens? Demande Chris. Pas trop nerveux?
- Nerveux? Mmmh... non. Plutôt terriblement pressé et excité à l'idée d'épouser Marianne cet après-midi. J'ai tellement hâte que j'en peux plus de voir défiler les secondes aussi doucement, répond le futur marié.
- Ah ce que je te comprends, reprend Monsieur Bellic, j'étais dans le même état que toi le jour de mon mariage avec Marylou. Je tenais pas en place tellement j'avais hâte. Et elle et moi, ça n'a pas été aussi rapide que Marianne et toi. Avant de l'épouser, j'ai attendu presque deux ans.
- Oui je sais, mais Marianne et moi, on a une longue amitié derrière nous. Je pense que ça ne joue pas contre nous, dit Vincent.
- Ah mais je dis pas le contraire hein, je disais ça comme ça, pour comparer le temps d'attente qu'il y a entre nos fiançailles et mariages, dit Chris en rigolant.
- D'accord. Bon, reprend Monsieur Odonel en se levant après un court silence, il faudrait qu'on commence à se préparer. J'ai les tenues de Valérie et moi dans ma voiture, on va se changer, et ensuite il faudra terminer les préparatifs avant que tu ailles accueillir les invités sur la plage.
- Okay, c'est parti! S'exclame Chris joyeusement en se levant.
Le futur marié s'approche de sa fille et la prend dans ses bras avant d'aller à sa voiture.
- Papa et maman vont se marier aujourd'hui ma puce! Dit Vincent heureux.
>>>
Pendant ce temps, Marylou arrive chez sa grande sœur.
Cette dernière s'agite dans tous les sens en se demandant ce qu'elle a bien pu faire de sa robe de mariée, tandis que sa petite sœur arrive dans la chambre.
- Hé, du calme, qu'est-ce qu'il y a? Demande Madame Davis-Bellic.
- Je trouve pas ma robe, je sais pas où elle est passée! S'écrie Marianne paniquée.
- Mais enfin Marianne, tu sais bien que c'est moi l'avait chez moi pour que Vincent ne la voit pas avant la cérémonie. Tu as oublié? Demande Marylou.
- Ah, ah oui, ça y est ça me revient, lance Mademoiselle Davis soulagée.
- Qu'est-ce que tu as? Ça ne va pas? Interroge Marylou.
- Oh euh... rien. Rien du tout, rétorque la jeune femme à lunettes.
- Je vois bien que non, dit Marylou, tu stresses?
- Je me pose plein de questions, répond Marianne.
- Du genre? Réclame Madame Davis-Bellic.
La future mariée fait quelques pas et stoppe devant son lit en regardant une photo.
- Genre, si Vincent décidait de ne pas m'épouser, lâche Marianne.
- Mais qu'est-ce que tu racontes? Tu sais bien que Vincent t'aimes, dit Marylou.
- Tout est allé très vite entre nous, il peut penser qu'il faut mettre un frein à tout ça. Peut-être qu'il ne viendra pas à la cérémonie, qu'il va me quitter, continue Marianne malheureuse.
Madame Davis-Bellic s'approche davantage et tourne sa grande sœur vers elle.
- Ma chérie, regarde-moi, reprend Marylou.
- Tu penses que j'ai raison, pas vrai? Dit la fiancée tristement.
- Viens par là, poursuit Marylou en la faisant s'asseoir.
- Tu es venue me l'annoncer? C'est ça? Demande Marianne de plus en plus mal.
- Oh non... pas du tout. Tu sais que Vincent et ta fille sont chez moi, avec Chris et mes petits, et tu sais aussi qu'il va se préparer là-bas pour la cérémonie. Tu sais qu'il t'aime, qu'il n'a d'yeux que pour toi, qu'il a gardé sept années de célibat avant que vous soyez ensemble, continue Marylou en lui caressant la joue.
- J'ai tellement peur de le perdre, je l'aime si fort, reprend Marianne en laissant échapper une larme.
- Non, ne pleure pas ma chérie, dit Marylou affectueusement en lui essuyant ses larmes. Tu n'as aucune crainte à avoir. Je sais que tu as peur de le perdre, mais il a aussi cette peur. Pas plus tard qu'il y a quoi... une semaine, il m'a dit qu'il espérait sincèrement que tu ne changes pas d'avis parce que tu trouvais que tout allait trop vite entre vous. Il m'a dit qu'il ne supporterai pas que ça s'arrête.
- C'est vrai? Demande Marianne touchée.
- Oui, absolument, et crois-moi, un amour si beau que le votre, c'est impossible que ça s'arrête un jour. Vous êtes fait l'un pour l'autre, et je suis très heureuse pour vous deux. Vous le méritez. Et... je t'aime grande sœur, ajoute Marylou.
Mademoiselle Davis se lève presque brusquement et se blottit dans ses bras.
- Moi aussi je t'aime p'tite sœur, dit Marianne en la serrant fort contre elle.
>>>
Reboostée et pleine d'enthousiasme, la future mariée commence à se préparer tandis que Marylou va chercher la robe dans sa voiture et l'aide un peu avant d'aller se changer à son tour.
Près d'une heure et demi plus tard.
- Marianne! S'écrie Madame Davis-Bellic en caressant Pepsi. Faudrait pas trop traîner, sinon on va finir par être en retard.
- J'arrive tout de suite! S'exclame la fiancée.
Quelques secondes après, la future mariée arrive dans le séjour et se présente à sa petite sœur qui en reste bouche-bée.
- Oh Marianne, tu es absolument splendide! Dit Marylou admirative.
- Tu trouves? Les fleurs dans les cheveux, tu crois pas que ça fait trop? Demande Mademoiselle Davis.
- Pas du tout, c'est parfait, affirme Marylou en lui souriant. Tu es prête alors?
- Oui, juste un petit instant, répond Marianne.
- Je t'emmène pas avec moi bonhomme, dit la jeune femme, mais tu vas rester avec Pepsi et vous vous amuserez tous les deux jusqu'à notre retour. D'accord? Tu me souhaites bonne chance?
Le jeune chien regarde attentivement sa maîtresse et lui donne la patte.
- T'es un amour mon petit Polo, continue t-elle en le caressant.
- Allons-y, intervient Marylou, c'est presque l'heure.
- Oui oui, on y va, dit Marianne. À plus tard mes amours, termine t-elle en faisant un signe de main à ses deux compagnons.
Madame Davis-Bellic prend la main de sa grande sœur et l’entraîne dehors afin que cette dernière découvre une petite surprise.
- Mais qu'est-ce que... c'est à toi que je dois ça? Demande Marianne ébahie.
- J'aurais bien voulu, répond Marylou, mais ton futur mari m'a prise de court, il l'avait déjà prévu. Chouette n'est-ce pas?
- C'est trop adorable de sa part, dit Marianne.
- En fait, reprend Marylou, il voulait te faire vivre...
- Un conte de fée, l'interrompt la fiancée des étoiles plein les yeux.
- Tout à fait, confirme Madame Davis-Bellic en l'emmenant vers la limousine.
- Mesdames, dit le chauffeur en commençant à ouvrir la portière.
- Je monte devant, intervient Marylou.
- Et je reste toute seule derrière? Demande la future mariée.
- Oui, comme toutes les princesses quand elles se rendent à leur mariage, répond Marylou en l'embrassant affectueusement sur la joue.
Pendant le trajet...
… seule à l'arrière, avec un fond de musique douce et relaxante, Marianne se dit combien elle est heureuse. Vincent n'a pas fait les choses à moitié et lui prouve constamment son amour et son attention envers elle. Elle repense brièvement à ses relations passées et sait qu'il n'y a aucun doute quant à son avenir. Tout ce qu'elle a vécue avant n'est rien et son bonheur est infiniment immense.
Après environ une dizaine de minutes, ils arrivent à destination.
Le chauffeur fait descendre ses deux passagères, et pendant que Marylou arrive près de son époux qui attend devant, Marianne découvre les décorations qui ont été installées sous la seule initiative de son futur mari.
- Salut chéri, dit Marylou en embrassant Monsieur Bellic.
- Salut salut, répond t-il.
- Tout le monde est prêt? Demande Marianne.
- Oui euh... enfin presque tout le monde, dit Chris.
- Comment ça? Il manque des invités? Demande Marylou.
- Non, ils sont tous là. Mais c'est euh... Vincent... il euh... il est pas là, lâche Chris quelque peu mal à l'aise.
- Il... il est pas là? S'étrangle presque Marianne.
- J'imagine que, reprend Chris, qu'il a dû...
- Changer d'avis, l'interrompt Mademoiselle Davis malheureuse. Je le savais... il a dû penser que...
- Hé, l'interrompt Marylou à son tour, ne recommence pas à avoir peur. Il va arriver.
- Comment en être sûr? Demande Marianne au bord des larmes. On arrive en retard, et Vincent n'est pas là, qu'est-ce qu'il vous faut de plus? Quelqu'un a essayé de l'appeler?
- J'ai pas réussi à l'avoir, lâche Chris.
- Tiens, regarde là-bas, dit Marylou en pointant son doigt vers le parking.
Sortant d'un taxi, Vincent court pour les rejoindre...
… tandis que Marianne se retourne, toute chamboulée par la peur qu'elle vient d'avoir.
- Vincent... murmure t-elle.
Monsieur Odonel arrive enfin auprès de sa future femme, tandis que celle-ci fonce dans ses bras, soulagée qu'il n'ait pas changé d'avis.
- J'ai eu tellement peur que tu m'abandonnes, lâche t-elle difficilement.
- Jamais je ne ferais une chose pareille, répond Vincent. Qu'est-ce qui t'a fait croire ça?
- Marylou et moi on est arrivées en retard, reprend Marianne le souffle court, tu répondais pas au téléphone, t'étais toujours pas là, alors j'ai cru...
- Je suis désolé, dit le jeune homme en lui prenant les mains et en l'interrompant. Ma voiture m'a lâchée sur la route. J'ai oublié mon portable à la maison et j'ai dû courir jusqu'à une cabine pour appeler un taxi, mais j'avais pas assez d'argent sur moi pour prévenir. Oh mon cœur, tu es tellement magnifique, tu es parfaite.
- Tu es gentil, mais je me sens ridicule, dit Marianne en souriant un peu gênée.
- Ne t'en fais pas, c'est pas ridicule. Tu sais... j'aurais eu peur moi aussi, si tu n'étais pas arrivée, dit-il en l'embrassant. Allez viens, il est temps de nous marier.
- Oui, dit-elle toute heureuse.
>>>
Une fois que tout le monde est en place, la cérémonie commence. Tous les invités sont debout et regardent Vincent et Valérie qui s'approchent en passant sous les belles arches blanches menant jusqu'à l'avant.
Le futur marié confit sa fille à Marylou et va jusqu'à l'arche où se tient le prêtre. En voyant Marianne au loin, il ne peut s'empêcher de sourire.
La jeune femme avance au bras de son beau-frère, tous les deux tout sourire.
- Je suis heureux pour toi ma belle, dit-il.
- Tu es gentil Chris, merci, répond t-elle touchée.
Lorsque les fiancés sont tous les deux face à face, devant le prêtre, les invités s’assoient et regardent la cérémonie. On peut y voir, Jim, un des employés de Vincent, Joey, le fils de Marylou et Chris, derrière, Karim et son épouse, et encore derrière leurs enfants.
De l'autre côté, Marylou qui tient Mallorie, Chris avec Valérie, derrière, Bruce, l'autre employé de Vincent, ainsi que sa copine et sa petite fille.
- Si nous sommes ici, commence le prêtre, c'est pour célébrer le mariage de Vincent et Marianne.
- Les futurs époux ont souhaité s'exprimer chacun à leur tour, continue le prêtre. Vincent, nous vous écoutons.
Monsieur Odonel s'approche de sa fiancée et l'enlace avant de commencer.
- Marianne, mon cœur, la première fois que je t'ai vue, j'ai eu le souffle coupé. Ta beauté, ton sourire, tes yeux, ton charme, ta façon d'être, tout ce qui fait que tu es toi m'a complètement envoûté. Je suis fou de toi, tu es celle pour qui mon cœur bat, et je suis heureux de pouvoir enfin devenir ton époux. Parce que je t'aime plus que tout au monde, et que c'est avec toi que je veux finir ma vie.
- Marianne, c'est à vous, intervient le prêtre.
- Vincent, commence t-elle, je n'ai pas eu de belles expériences par le passé, tu le sais bien. Tu sais tout de moi, parce que nous avons partagé une merveilleuse amitié pendant ces sept années où je n'arrivais pas à exprimer mes sentiments parce que la peur de te perdre me paralysait et m'en empêchait. Aujourd'hui encore, j'ai eu cette peur, mais c'est parce que je t'aime. Comme jamais je n'ai aimé auparavant. Toi aussi tu m'as totalement séduite dès le premier instant où j'ai posé les yeux sur toi. Tu es homme merveilleux, attentionné, plein de charme et bienveillant. C'est à tes côtés que je me sens le mieux, et à mon tour, je te remercie pour cet amour que tu me donnes et pour la vie que nous avons, termine t-elle très émue.
- Bien, reprend le prêtre, maintenant, Vincent, répétez après moi... moi Vincent, je te choisi Marianne, pour faire de toi ma femme.
- Moi Vincent, je te choisi Marianne, pour faire de toi ma femme, répète le fiancé.
- Je promet de t'aimer, de t'honorer et te rester fidèle, dans l'abondance, comme dans le besoin, dans la joie comme dans la peine, dans la maladie, comme dans la santé, aussi longtemps que nous vivrons, poursuit le prêtre.
- Je promet de t'aimer, de t'honorer et te rester fidèle, dans l'abondance, comme dans le besoin, dans la joie comme dans la peine, dans la maladie, comme dans la santé, aussi longtemps que nous vivrons, répète encore Vincent.
- Marianne, recommence le prêtre, répétez après moi... moi Marianne, je te choisi Vincent, pour faire de toi mon mari.
- Moi Marianne, je te choisi Vincent, pour faire de toi mon mari, répète t-elle.
- Je promet de t'aimer, de t'honorer et te rester fidèle, dans l'abondance, comme dans le besoin, dans la joie comme dans la peine, dans la maladie, comme dans la santé, aussi longtemps que nous vivrons, continue le prêtre.
- Je promet de t'aimer, de t'honorer et te rester fidèle, dans l'abondance, comme dans le besoin, dans la joie comme dans la peine, dans la maladie, comme dans la santé, aussi longtemps que nous vivrons, répète Marianne.
- Avec cette alliance, reprend le prêtre, je deviens ton époux, et j'unis ma vie à la tienne.
- Avec cette alliance, dit Vincent en la lui mettant au doigt, je deviens ton époux, et j'unis ma vie à la tienne.
- Avec cette alliance, poursuit le prêtre, je deviens ton épouse, et j'unis ma vie à la tienne.
- Avec cette alliance, dit-elle en la lui mettant au doigt, je deviens ton épouse, et j'unis ma vie à la tienne.
- Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme, termine enfin le prêtre. Vous pouvez embrasser la mariée.
Sur ces derniers mots, Vincent fait tourner Marianne et la renverse en arrière pour l'embrasser de la façon qu'elle aime tant, sous les applaudissements des invités qui se lèvent pour les féliciter.
- Ça y est... tu es enfin ma femme, on a réussi, dit-il tout sourire.
- Oui... enfin. Je t'aime Vincent, dit-elle sans détourner le regard sur les invités qui ne cessent de les appeler.
- Je t'aime aussi mon cœur, répond le jeune homme en l'embrassant encore.
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Après la cérémonie, tout le monde est allé manger. Après un toast et la dégustation de la pièce montée, ça a été la séance photos pour clôturer cette belle journée.
Et c'est ainsi que, Marianne et Vincent Odonel, jeunes parents de la belle petite Valérie, et jeunes mariés heureux, débutent leur nouvelle vie, deux cœurs liés à jamais.