Tout a commencé ici
Chapitre 5 : Derrière la porteSophie a fait vite pour revenir et ouvrir la porte. Prévoyante, elle a ramené une lampe à pétrole,
qu’elle allume et pose à même le sol. Elle reste un instant éberluée et appelle ses amis :
▬ Mes amis, venez voir ! C’est la caverne d’Ali Baba ! Vous êtes riches !
Une multitude de questions traverse l’esprit de Julia :
▬ Chéri, tu m’avais bien dit que l’ancien propriétaire vivait au seuil de la pauvreté… Henri essaie de réfléchir :
▬ En fait, il ne reste plus personne qui a vraiment connu ce vieux loup solitaire…Il a raconté ce qu’il a voulu.
Les hypothèses plus ou moins cohérentes fleurissent bon train. Il est peut-être temps de revenir au présent
et d’envisager un avenir aussi brillant que ces lingots d’or.
Après cette journée forte en émotions, Sophie rentre à la maison de l’association.
Les nouveaux riches ont le sentiment d’avoir manqué de réactivité. Julia est désolée :
▬ Nous n’avons même pas pensé à remercier Sophie…
▬ Il n’est jamais trop tard pour bien faire, fait remarquer Henri. Donnes-moi un coup de main et après j’appelle un taxi…
▬ Un taxi, pour faire cent cinquante mètres ?
▬ Et alors… Nous en avons les moyens maintenant… A moins que tu préfères te coltiner les cartons ?
Arrivé à destination, le remue-ménage intrigue la maîtresse des lieux :
▬ Bonjour mes enfants, qu’est-ce qu'il vous arrive… Vous déménagez ?
▬ Bonjour Madame Dyosims… Non, mais nous rapportons ce que Sophie a oublié... Elle est encore là ?
▬ Oui, elle est sous la douche. Et qu’est-ce qu’elle a encore oublié, cette tête de linotte ?
▬ Tête de linotte… Tête de linotte... Vous y allez un peu fort, Madame Dyosims… Sophie ne pouvait pas savoir…
▬ C’est quoi, tous ces lingots ? Ne me dite pas que c’est à Sophie… Elle travaille dans la pègre maintenant ?
▬ Rassurez-vous, Madame Dyosims, Sophie ne travaille nullement dans la pègre.
Ces lingots sont une petite récompense que nous devons bien, à votre association. Sophie vous expliquera…
Sortie de la douche, celle par qui tout est arrivé, ne comprend pas bien les conversations vivement animées,
qui se tiennent dans la salle à manger.
Elle va voir ce qu’il se passe dans le bureau et à la vue des lingots, elle ne peut résister à la pulsion d’enlacer Henri.
Heureusement pour eux, la jalouse ne les a pas vu et n’en saura jamais rien. Ça restera un secret entre eux.
Ouf, il était temps… Les femmes réintègrent le salon. .. Madame Dyosims annonce la couleur :
▬ Samedi prochain, nous organisons une soirée entre femmes. Anna va se faire remplacer pour James,
comme ça Aurélie pourra venir…
Tu viens nous rejoindre pour vingt heure, Julia ?
▬ Euh… Ça m’embête un peu de laisser Henri tout seul…
▬ Bah, ce n’est plus un bébé, il trouvera bien à s’occuper… De plus, tu n’as rien à craindre, puisque toutes les femmes, seront ici.
▬ Qu’est-ce que vous pouvez être persuasive, Madame Dyosims. C’est d’accord, je viendrais.
Henri va s'assoir sur le banc de la terrasse, il n’a pas l’air heureux… Elodie s’en aperçoit et lui demande :
▬ Tu sembles tout triste…Quel chose ne va pas ?
▬ Madame Dyosims est bien gentille, d’inviter Julia. Mais qu’est-ce que je vais devenir, moi, pendant ce temps là…
Sans Julia, je suis comme Milou, sans Tintin ou vice versa… Tu comprends ?
▬ Bien sûr, que je comprends… Mais, il me vient une idée ! Si tu es d’accord, je vais arranger ça !
Samedi à vingt heure, l’hôte vérifie si toutes les invitées sont bien arrivées. Tiens, il y en a une de plus, qu’elle ne connait pas :
▬ Bonjour, ma… Ha, ha, ha, ha, ha ! Henri ? Hi, hi, hi, hi, hi ! Comme tu es beau ! Ho, ho, ho, ho, ho !
▬ Montre toi, voir par ici… Hi, hi, hi, hi, hi ! Et de rire de plus bel ! Le travesti, se défend :
▬ C’est une idée d’Elodie… C’est elle qui m’a prêté la perruque, les habits et qui m’a maquillé.
Elodie est assez satisfaite de son "œuvre" :
▬ Je vois que vous avez fait connaissance… Comment, tu la trouves... Henriette du Mans ?
Madame Dyosims, a beaucoup de mal pour sortir ses paroles, entrecoupées de rires :
▬ Henriette du Mans…. Vous allez me faire mourir… C’est ce que Stéphanie, nous a préparé… En entrée…
Des rillettes du Mans… Je ne vais pas pouvoir manger…
Assise à table, "Henriette" demande conseil à son habilleuse :
▬ Mes hauts talons, me serrent un peu, comment faites-vous pour marcher avec ça, sans vous ramasser ?
Elodie répond :
▬ Question d’habitude. Je dois t’avouer que j’ai eus un peu de mal, pour te trouver du quarante-quatre.
La rieuse essaie d’arrêter son fou rire, mais entourée des deux complices, c’est peine perdue.
▬ Allez… Je n’en peux plus…Changez de place… Vous deux !
Le changement de place, est un pire aller ! La Dame n’en peut vraiment plus. Soudain, son fou rire s’estompe...
Elle se lève, dans sa longue robe étroite qui l’entrave, pour se diriger péniblement, malgré l’urgence, jusqu’au lieu d’aisance.
La suite : Chapitre 6 James a bien grandi
qu’elle allume et pose à même le sol. Elle reste un instant éberluée et appelle ses amis :
▬ Mes amis, venez voir ! C’est la caverne d’Ali Baba ! Vous êtes riches !
Une multitude de questions traverse l’esprit de Julia :
▬ Chéri, tu m’avais bien dit que l’ancien propriétaire vivait au seuil de la pauvreté… Henri essaie de réfléchir :
▬ En fait, il ne reste plus personne qui a vraiment connu ce vieux loup solitaire…Il a raconté ce qu’il a voulu.
Les hypothèses plus ou moins cohérentes fleurissent bon train. Il est peut-être temps de revenir au présent
et d’envisager un avenir aussi brillant que ces lingots d’or.
Après cette journée forte en émotions, Sophie rentre à la maison de l’association.
Les nouveaux riches ont le sentiment d’avoir manqué de réactivité. Julia est désolée :
▬ Nous n’avons même pas pensé à remercier Sophie…
▬ Il n’est jamais trop tard pour bien faire, fait remarquer Henri. Donnes-moi un coup de main et après j’appelle un taxi…
▬ Un taxi, pour faire cent cinquante mètres ?
▬ Et alors… Nous en avons les moyens maintenant… A moins que tu préfères te coltiner les cartons ?
Arrivé à destination, le remue-ménage intrigue la maîtresse des lieux :
▬ Bonjour mes enfants, qu’est-ce qu'il vous arrive… Vous déménagez ?
▬ Bonjour Madame Dyosims… Non, mais nous rapportons ce que Sophie a oublié... Elle est encore là ?
▬ Oui, elle est sous la douche. Et qu’est-ce qu’elle a encore oublié, cette tête de linotte ?
▬ Tête de linotte… Tête de linotte... Vous y allez un peu fort, Madame Dyosims… Sophie ne pouvait pas savoir…
▬ C’est quoi, tous ces lingots ? Ne me dite pas que c’est à Sophie… Elle travaille dans la pègre maintenant ?
▬ Rassurez-vous, Madame Dyosims, Sophie ne travaille nullement dans la pègre.
Ces lingots sont une petite récompense que nous devons bien, à votre association. Sophie vous expliquera…
Sortie de la douche, celle par qui tout est arrivé, ne comprend pas bien les conversations vivement animées,
qui se tiennent dans la salle à manger.
Elle va voir ce qu’il se passe dans le bureau et à la vue des lingots, elle ne peut résister à la pulsion d’enlacer Henri.
Heureusement pour eux, la jalouse ne les a pas vu et n’en saura jamais rien. Ça restera un secret entre eux.
Ouf, il était temps… Les femmes réintègrent le salon. .. Madame Dyosims annonce la couleur :
▬ Samedi prochain, nous organisons une soirée entre femmes. Anna va se faire remplacer pour James,
comme ça Aurélie pourra venir…
Tu viens nous rejoindre pour vingt heure, Julia ?
▬ Euh… Ça m’embête un peu de laisser Henri tout seul…
▬ Bah, ce n’est plus un bébé, il trouvera bien à s’occuper… De plus, tu n’as rien à craindre, puisque toutes les femmes, seront ici.
▬ Qu’est-ce que vous pouvez être persuasive, Madame Dyosims. C’est d’accord, je viendrais.
Henri va s'assoir sur le banc de la terrasse, il n’a pas l’air heureux… Elodie s’en aperçoit et lui demande :
▬ Tu sembles tout triste…Quel chose ne va pas ?
▬ Madame Dyosims est bien gentille, d’inviter Julia. Mais qu’est-ce que je vais devenir, moi, pendant ce temps là…
Sans Julia, je suis comme Milou, sans Tintin ou vice versa… Tu comprends ?
▬ Bien sûr, que je comprends… Mais, il me vient une idée ! Si tu es d’accord, je vais arranger ça !
Samedi à vingt heure, l’hôte vérifie si toutes les invitées sont bien arrivées. Tiens, il y en a une de plus, qu’elle ne connait pas :
▬ Bonjour, ma… Ha, ha, ha, ha, ha ! Henri ? Hi, hi, hi, hi, hi ! Comme tu es beau ! Ho, ho, ho, ho, ho !
▬ Montre toi, voir par ici… Hi, hi, hi, hi, hi ! Et de rire de plus bel ! Le travesti, se défend :
▬ C’est une idée d’Elodie… C’est elle qui m’a prêté la perruque, les habits et qui m’a maquillé.
Elodie est assez satisfaite de son "œuvre" :
▬ Je vois que vous avez fait connaissance… Comment, tu la trouves... Henriette du Mans ?
Madame Dyosims, a beaucoup de mal pour sortir ses paroles, entrecoupées de rires :
▬ Henriette du Mans…. Vous allez me faire mourir… C’est ce que Stéphanie, nous a préparé… En entrée…
Des rillettes du Mans… Je ne vais pas pouvoir manger…
Assise à table, "Henriette" demande conseil à son habilleuse :
▬ Mes hauts talons, me serrent un peu, comment faites-vous pour marcher avec ça, sans vous ramasser ?
Elodie répond :
▬ Question d’habitude. Je dois t’avouer que j’ai eus un peu de mal, pour te trouver du quarante-quatre.
La rieuse essaie d’arrêter son fou rire, mais entourée des deux complices, c’est peine perdue.
▬ Allez… Je n’en peux plus…Changez de place… Vous deux !
Le changement de place, est un pire aller ! La Dame n’en peut vraiment plus. Soudain, son fou rire s’estompe...
Elle se lève, dans sa longue robe étroite qui l’entrave, pour se diriger péniblement, malgré l’urgence, jusqu’au lieu d’aisance.
La suite : Chapitre 6 James a bien grandi
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