Voyons voir ce qui est incroyable… En effet, le bébé a bien grandit ! Il ne rentre plus dans ses vêtements !
▬ Hugues, oui, mon fils, tu as grandis plus vite que ton ombre ! Fait remarquer le papa.
La maman réfléchit aussi vite que possible aux besoins urgents de son enfant :
▬ Je fonce au magasin de vêtements, ceux que j’ai achetés, son beaucoup trop courts !
Julia charge son mari de presser le magasin de meubles afin d’être livré dans les plus brefs délais :
▬ Ah, ces commerçants, ils vont plus vite pour encaisser que pour livrer !
▬ T’inquiètes, ma chérie, je vais leurs remuer les puces ! Euh… Tu veux quoi, là ?
▬ La carte de crédit, s’im te plaît. Ne faites pas de bêtises pendant mon absence, hein !
Deux heures plus tard, la jeune femme est de retour et la pile de cartons attend des gros bras. Julia n’est pas en forme :
▬ Je suis vannée ! Je ne me sens pas bien du tout…Tu peux rentrer ça tout seul, mon chéri ?
▬ Pas de problème, ma chérie ! Qu’est-ce que tu couves ?
▬ Question pertinente, mon chéri… Je crois bien que je suis enceinte.
▬ C’est merveilleux ! Tu es sûre ?
▬ Je te confirme ça, après le test.
Félicitations, Julia est enceinte ! Encore une bonne nouvelle à annoncer à tout le monde !
Hugues a compris qu’il va avoir un petit frère ou une petite sœur pour jouer. En attendant, il demande à son père :
▬ Papa, tu joues avec moi à Simperman ?
▬ Avec plaisir, mon petit gars ! Alors, Simperman, qu’est-ce tu veux faire ?
▬ J’irai bien connaître mes voisins.
▬ Tes désirs, sont des ordres, allons-y, toutes affaires cessantes !
Le père et le fils, se rendent tout naturellement chez Aurélie et James. Ce dernier est ravi de voir son copain :
▬ Attends, Hugues, je débarrasse la table et je vais chercher mes jouets. On va bien s’amuser !
Henri, annonce fièrement la grande nouvelle à sa voisine :
▬ Tu ne peux pas savoir, l’effet que ça m’a fait quand j’ai appris ça. Je ne peux pas être plus heureux !
▬ Oh, mais si, je sais, Henri…Rien qu’en voyant ta tête, répond Aurélie.
En sortant de chez sa voisine, Henri salut Geoffrey Plènozas qui se balade dans le quartier :
▬ Bonjour Henri ! Passe donc à la maison un de ces quatre, avec ta petite famille.
Vous verrez le petit, comme il est grand ! Les deux hommes sont rejoints par la sportive Katrina Caliente :
▬ Bonjour, messieurs ! Comment allez-vous ? Geoffrey, vous commencez à devenir bedonnant…
Venez donc faire du jogging avec moi ! Et plus si affinité… Je dis ça en rigolant… Henri se sent visé :
▬ Vous avez l’air d’être en forme, madame Caliente ! Puis-je participer ? Au jogging, j’entends…
▬ Ha, ha, ha…Même pas peur ! Non, mais, Henri, si tu vas chez Geoffrey, passe donc aussi à la maison…
Le soir, à l’heure du coucher, Hugues va réveiller sa maman, qui lui demande ce qu’il se passe encore :
▬ Mais enfin, Hugues, tu m’as fait peur ! Tu vas où, comme ça ?
▬ Moi aussi j’ai très peur, maman ! Il y a un monstre sous mon lit ! Je peux dormir avec toi ?
▬ Mais non, Hugues… Un grand garçon comme toi, ne dort pas avec sa maman. En voilà des manières !
▬ S’im te plaît, maman… J’ai trop peur du monstre ! Il gargouille comme s’il voulait me manger.
▬ C’est bon, je vais m’en occuper du monstre ! En ragoût, aux petits oignons, ce n’est peut-être pas mauvais.
Le lendemain, la maman efface les inquiétudes de son fils au sujet du monstre :
▬ Et bien voilà, Hugues ; cette grosse limace qui voulait te manger, c’est moi l’ai mangé.
▬ Beurk ! C’est même pas vrai, papa m’a dit que les monstres existaient seulement dans les mauvais rêves.
Henri, change de sujet :
▬ Allez, préparons-nous, on va chez nos amis Plènozas. Hugues, tu vas encore te faire un bon copain.
Stéphane Plènozas, n’est plus un bébé, il est devenu un enfant aujourd’hui. Son frère Malcolm déteste les enfants !
Julia annonce la bonne nouvelle à ses amis. Monsieur Plènozas félicite le couple :
▬ Et bien, vous n’avez pas perdu de temps ! Vous avez bien fait, tant que le moule est encore chaud…
Ces paroles font bondir l’épouse :
▬ Geoffrey ! Un peu te tenue, s’im te plaît ! Il y a des enfants !
▬ Oui, c’est vrai, il y a beaucoup d’enfants dans cette ville, maintenant.
Je vais peut-être bien me relancer à plein temps, dans les affaires…
Quittant les Plènozas, les Golant, vont rendre une petite visite aux Caliente, sur l’aimable invitation lancée
quelques jours auparavant par Katrina. La fillette aux cheveux roux se présente à Henri :
▬ Bonjour monsieur papa de Hugues, je m’appelle Laura, je suis à la même école que Hugues.
▬ Bonjour Laura, tu ressembles, trait pour trait, à ta maman.
Hugues présente ses camarades d’école à sa maman :
▬ La fille, c’est Laura et mon copain, là, c’est Yann.
A l’intérieur, Henri fait une gaffe en s’adressant au gamin, assis en bout de table :
▬ Toi, tu es bien le fils de ton père !
Il est aussitôt repris par le demi-frère :
▬ Moi aussi, je suis le fils de papa ! Et Laura, c’est aussi la fille de papa ! Henri s’y perd :
▬ Que je suis bête ! Bien sûr puisque vous êtes frères et sœur…
Quoique, la maman de Laura, est aussi votre grand-mère à vous, les deux garçons… C’est compliqué…
Le petit Vincent ne trouve pas que sa famille soit si compliquée que ça :
▬ C’est comme chez tout le monde, monsieur papa de Hugues…
On est tous des enfants de notre maman et de notre papa.
La suite,
Chapitre 13 : semaine des enfants