[image morte]
Ce matin j'ouvre les yeux au son horrible que fait mon réveil, je l'éteins rapidement pour ne pas le réveiller, je l'entends faire un bruit, mais apparemment il dort encore. Je sors du lit, enfin si on peut appeler ce matelas miteux un lit. Mais bon au bout d'une année ici, j'ai fini par appeler cette chose "lit". Je prends une douche froide et enfile mon uniforme scolaire qui est rangé dans une vielle valise - notre "commode" -. Ici je suis la seule à encore aller en cours, ils me disent tous que c'est inutile, mais moi je trouve que non, en plus je ne reste pas avec ces drogués la journée, c'est un bon point et je sais qu'un jour je partirais loin d'ici.
Je prends un gâteau et je pars de cet enfer. C'est plutôt étrange, je préfère être en cours que "chez moi". Comme d'habitude je suis invisible, je prends mon cours en silence, au moment de la pause je reste dans un coin à lire un livre que j'ai emprunté à la bibliothèque. Et quand je pense être enfin tranquille il y a cette bande de poufs qui se la ramènent à remuer leurs culs devant les mecs et en me faisant comprendre que je suis moins sexy qu'elles. Je m'en fou du moment qu'elles ne viennent pas me bousculer. C'est arrivé une fois, je n'aime pas me battre...
Une fois les cours finis je rentre "chez moi" en fumant une clope. Cet endroit, c'est tout simplement notre squatte, un vieil apparemment laisser à l'abandon et dont nous avons pris possession, c'est assez miteux, mais on survit. La-bas je suis plutôt importante enfin... C'est juste parce que le mec avec qui je sors est en quelque sorte le "leader" de la bande.
Je rêve de partir depuis longtemps, mais si je pars je devrais rompre avec lui, si je fais ça, je peux déjà creuser ma tombe. Sinon il y a encore le suicide...
Je m'appelle Aoi Hanazono et j'ai 17 ans.
© Risu
Ce matin j'ouvre les yeux au son horrible que fait mon réveil, je l'éteins rapidement pour ne pas le réveiller, je l'entends faire un bruit, mais apparemment il dort encore. Je sors du lit, enfin si on peut appeler ce matelas miteux un lit. Mais bon au bout d'une année ici, j'ai fini par appeler cette chose "lit". Je prends une douche froide et enfile mon uniforme scolaire qui est rangé dans une vielle valise - notre "commode" -. Ici je suis la seule à encore aller en cours, ils me disent tous que c'est inutile, mais moi je trouve que non, en plus je ne reste pas avec ces drogués la journée, c'est un bon point et je sais qu'un jour je partirais loin d'ici.
Je prends un gâteau et je pars de cet enfer. C'est plutôt étrange, je préfère être en cours que "chez moi". Comme d'habitude je suis invisible, je prends mon cours en silence, au moment de la pause je reste dans un coin à lire un livre que j'ai emprunté à la bibliothèque. Et quand je pense être enfin tranquille il y a cette bande de poufs qui se la ramènent à remuer leurs culs devant les mecs et en me faisant comprendre que je suis moins sexy qu'elles. Je m'en fou du moment qu'elles ne viennent pas me bousculer. C'est arrivé une fois, je n'aime pas me battre...
Une fois les cours finis je rentre "chez moi" en fumant une clope. Cet endroit, c'est tout simplement notre squatte, un vieil apparemment laisser à l'abandon et dont nous avons pris possession, c'est assez miteux, mais on survit. La-bas je suis plutôt importante enfin... C'est juste parce que le mec avec qui je sors est en quelque sorte le "leader" de la bande.
Je rêve de partir depuis longtemps, mais si je pars je devrais rompre avec lui, si je fais ça, je peux déjà creuser ma tombe. Sinon il y a encore le suicide...
Je m'appelle Aoi Hanazono et j'ai 17 ans.
© Risu