Sur une idée originale de Katiioux, scénarisé et photographié par mes soins, je vous présente une histoire d'Halloween. Enfin en tous cas voici la première partie ; la seconde suivra bientôt. Avant le 31 au soir.
Promis. :angelnot:
[titre2]La veste : 1ère partie[/titre2]
Thomas était épuisé. Au moins, pour une fois, il ne prêtait pas attention au décor sinistre de la route qui menait au manoir de maître Zhi.
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Il faut dire que la séance d'entraînement avec maître Zhi avait été particulièrement éprouvante ce soir-là et Thomas avait du mal à garder les yeux ouverts.
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Il ne remarqua même pas qu'un épais brouillard venait de se lever. On y voyait pas à trois mètres, mais ça n'avait pas d'importance ; personne ne passait jamais sur cette route à part lui-même et son vieux maître.
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[titre2]Fin de la 1ère partie[/titre2]
Et un grand merci à sa Chasteté sans qui y-aurait eu un gros souci de script.
Promis. :angelnot:
[titre2]La veste : 1ère partie[/titre2]
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Et pourtant... Soudain, une vision irréelle le tira de sa torpeur. Saisi, il pila et la voiture s'arrêta dans un grand crissement de freins.
Là, sur le bas-côté de la route, une silhouette fantomatique se tenait debout, immobile.
Il eut l'impression que son cœur s'arrêtait de battre. La nappe de brouillard s'intensifia et il ne distingua plus rien. Écarquillant les yeux, il fouillait la brume à la recherche de la silhouette entraperçue un instant auparavant.
[hr][/hr]
Et soudain il éclata d'un rire nerveux. Une femme ! C'était une jeune femme qui se tenait devant lui !
Ses cheveux blond très pâle et ses longs vêtements blancs lui avaient un instant fait penser à... "Mais non, les fantômes ça n'existe pas !". La pensée flotta un instant et l'aida à reprendre ses esprits.
Que faisait cette jeune femme -ou qui que ce soit d'ailleurs- toute seule en pleine nuit dans cet endroit désolé ?
[hr][/hr]
La jeune femme interrompit alors le cours de ses pensées en s'approchant de la voiture. "Aaaah ben voilà... Et maintenant qu'est-ce que je fais ? Je ne peux pas repartir comme ça..."
[hr][/hr]
" Bonsoir Mademoiselle, je peux vous aider ?
- Bonsoir... M'aider ? Oui m'aider. M'aider...
- Euh oui... Vous voulez que je vous dépose quelque part ?
- Quelque part ?"
[hr][/hr]
Thomas recommençait à se sentir mal à l'aise. La jeune femme avait une curieuse intonation rêveuse dans la voix. Dans quoi s'était-il encore embarqué !
" Oui. Je peux vous reconduire chez vous, peut-être ? Vous savez, personne ne passe ici la nuit, et on est loin de la ville."
[hr][/hr]
Il se sentait ridicule à essayer d'expliquer pourquoi il proposait de l'aider. Puis juste au moment où il était décidé à redémarrer "après tout, si elle ne sait pas ce qu'elle veut...", la jeune femme parut sortir de son rêve éveillé et dit d'une voix douce :
" Chez moi... Oui chez moi est une bonne idée. C'est d'accord."
[hr][/hr]
Puis sans laisser à Thomas le temps de répondre, elle fit le tour de la voiture et se glissa sur le siège du passager.
"Ma maison est à la sortie ouest de la ville, juste avant le chemin du cimetière."
Thomas fut surpris de ces indications. Il voyait très bien la maison en question, car il passait tous les jours devant pour se rendre à son travail. Mais elle avait l'air abandonnée et il avait toujours cru qu'elle était inhabitée.
Enfin... Lui aussi habitait par là. Au moins n'aurait-il pas à faire un grand détour, c'était déjà ça. Et de toutes façons, il ne pouvait pas l'abandonner comme ça en pleine nuit sur cette route déserte.
[hr][/hr]
Il démarra la voiture et reprit sa descente. De temps en temps il jetait un coup d'œil furtif sur sa passagère. Elle ne parlait pas, mais elle était jolie... très jolie, même avec sa peau laiteuse, presque luminescente dans l'obscurité, ses yeux étonnamment clairs et ses cheveux blonds pâles tombant sur ses épaules nues... "Cheveux de lune, cheveux de fée" musa Thomas en rependant à un conte que sa grand-mère lui lisait souvent quand il était petit garçon.
[hr][/hr]
Mais quelque chose le ramena soudain à la réalité. Le pinceau de lumière du phare de la Pointe balaya brièvement l'habitacle de la voiture, et il s'aperçut alors que la jeune femme était devenue pâle comme la mort.
"Ça ne va pas ?" lui demanda-t-il, subitement inquiet. La jeune femme se tourna vers lui, les yeux remplis d'effroi. Ne sachant comment répondre à cette panique qu'il lisait dans ses yeux il ajouta "Qu'est-ce qu'il y a ? Vous voulez qu'on s'arrête ? Vous ne vous sentez pas bien ?"
[hr][/hr]
Pour toute réponse la jeune femme pointa du doigt le bas-côté de la route un peu en contrebas. Résigné, Thomas s'arrêta à nouveau. Ils n'étaient pas arrivés, à ce train-là !
[hr][/hr]
La mystérieuse passagère resta un instant immobile, les yeux baissés, puis soudain elle se propulsa hors de la voiture et courut vers les buissons au bord de la falaise qui surplombait la mer.
Thomas resta sagement dans la voiture tout en la suivant des yeux. "Si elle veut être malade, elle n'a pas besoin que je lui tienne la main" se dit-il.
[hr][/hr]
Mais 5 minutes plus tard elle n'était toujours pas revenue et Thomas commençait à s'impatienter.
C'est alors qu'un coup de vent éclaircit le brouillard et souleva le rideau de feuilles qui la dissimulait et il la vit, debout face à la mer. Partagé entre l'inquiétude et l'agacement, il sortit résolument de la voiture et se dirigea à son tour vers la falaise.
[hr][/hr]
C'était vraiment de plus en plus étrange. La jeune femme se tenait immobile et regardait la mer au pied de la falaise à pic. Rien dans son attitude ne montrait qu'elle était consciente que le jeune homme se tenait à côté d'elle. Elle était toujours pâle, mais ses traits avaient repris leur tranquillité. Par contre elle frissonnait dans le vent de la nuit.
[hr][/hr]
Ne sachant trop quoi dire, Thomas l'interpella doucement. "Si vous vous sentez mieux, il faut y aller maintenant. Allez venez ! Venez dans la voiture, vous y serez au chaud. Venez..."
Il la prit par le bras. Elle n'opposa pas de résistance, mais son regard resta longtemps fixé sur la mer.
[hr][/hr]
Arrivés près de la voiture, Thomas lâcha la jeune femme, s'attendant à moitié à la voir courir à nouveau vers la falaise.
"Attendez... Vous tremblez comme une feuille. Tenez, enfilez ma veste." La jeune femme enfila docilement la veste tendue.
"Allez ! On repart ! Et on ne s'arrête plus, maintenant..."
[hr][/hr]
Tous deux remontèrent en voiture et Thomas redémarra. Ils parcoururent en silence les quelques kilomètres qui les séparaient de la maison qu'avait indiqué la jeune femme.
"Voilà." dit Thomas en coupant le contact. "Vous êtes arrivée."
- C'est bien là que vous habitez ?" ajouta-t-il, inquiet de voir l'insistance avec laquelle la jeune femme observait la maison. Hochement de tête.
"Et bien je vais vous laisser, alors. Je... J'habite un peu plus loin sur la route..." ajouta-t-il, plus pour meubler le silence qui devenait pesant qu'autre chose.
[hr][/hr]
Sans quitter la maison des yeux, la jeune femme sortit alors de la voiture et s'engagea dans l'allée qui menait à la vieille bâtisse. Thomas resta pensivement à l'observer quelques instants, puis alors qu'il était prêt à remettre le contact, la jeune femme tourna brusquement les talons et revint vers la voiture. "Quoi encore ?" pensa le jeune homme.
"Merci. Et adieu...", murmura la jeune femme avec un petit signe de main.
"Euh... Pas d'quoi, vraiment... Enfin... Je vous en prie, c'était avec plaisir... Euh... Et bonne soirée..."
La jeune femme ne répondit pas, mais un sourire doux et triste étira ses lèvres. Puis elle repartit et disparut rapidement derrière la haie qui bordait la maison.
[hr][/hr]
Thomas redémarra. "Quelle soirée !" se dit-il en s'engageant sur la route.
Là, sur le bas-côté de la route, une silhouette fantomatique se tenait debout, immobile.
Il eut l'impression que son cœur s'arrêtait de battre. La nappe de brouillard s'intensifia et il ne distingua plus rien. Écarquillant les yeux, il fouillait la brume à la recherche de la silhouette entraperçue un instant auparavant.
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Et soudain il éclata d'un rire nerveux. Une femme ! C'était une jeune femme qui se tenait devant lui !
Ses cheveux blond très pâle et ses longs vêtements blancs lui avaient un instant fait penser à... "Mais non, les fantômes ça n'existe pas !". La pensée flotta un instant et l'aida à reprendre ses esprits.
Que faisait cette jeune femme -ou qui que ce soit d'ailleurs- toute seule en pleine nuit dans cet endroit désolé ?
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La jeune femme interrompit alors le cours de ses pensées en s'approchant de la voiture. "Aaaah ben voilà... Et maintenant qu'est-ce que je fais ? Je ne peux pas repartir comme ça..."
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" Bonsoir Mademoiselle, je peux vous aider ?
- Bonsoir... M'aider ? Oui m'aider. M'aider...
- Euh oui... Vous voulez que je vous dépose quelque part ?
- Quelque part ?"
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Thomas recommençait à se sentir mal à l'aise. La jeune femme avait une curieuse intonation rêveuse dans la voix. Dans quoi s'était-il encore embarqué !
" Oui. Je peux vous reconduire chez vous, peut-être ? Vous savez, personne ne passe ici la nuit, et on est loin de la ville."
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Il se sentait ridicule à essayer d'expliquer pourquoi il proposait de l'aider. Puis juste au moment où il était décidé à redémarrer "après tout, si elle ne sait pas ce qu'elle veut...", la jeune femme parut sortir de son rêve éveillé et dit d'une voix douce :
" Chez moi... Oui chez moi est une bonne idée. C'est d'accord."
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Puis sans laisser à Thomas le temps de répondre, elle fit le tour de la voiture et se glissa sur le siège du passager.
"Ma maison est à la sortie ouest de la ville, juste avant le chemin du cimetière."
Thomas fut surpris de ces indications. Il voyait très bien la maison en question, car il passait tous les jours devant pour se rendre à son travail. Mais elle avait l'air abandonnée et il avait toujours cru qu'elle était inhabitée.
Enfin... Lui aussi habitait par là. Au moins n'aurait-il pas à faire un grand détour, c'était déjà ça. Et de toutes façons, il ne pouvait pas l'abandonner comme ça en pleine nuit sur cette route déserte.
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Il démarra la voiture et reprit sa descente. De temps en temps il jetait un coup d'œil furtif sur sa passagère. Elle ne parlait pas, mais elle était jolie... très jolie, même avec sa peau laiteuse, presque luminescente dans l'obscurité, ses yeux étonnamment clairs et ses cheveux blonds pâles tombant sur ses épaules nues... "Cheveux de lune, cheveux de fée" musa Thomas en rependant à un conte que sa grand-mère lui lisait souvent quand il était petit garçon.
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Mais quelque chose le ramena soudain à la réalité. Le pinceau de lumière du phare de la Pointe balaya brièvement l'habitacle de la voiture, et il s'aperçut alors que la jeune femme était devenue pâle comme la mort.
"Ça ne va pas ?" lui demanda-t-il, subitement inquiet. La jeune femme se tourna vers lui, les yeux remplis d'effroi. Ne sachant comment répondre à cette panique qu'il lisait dans ses yeux il ajouta "Qu'est-ce qu'il y a ? Vous voulez qu'on s'arrête ? Vous ne vous sentez pas bien ?"
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Pour toute réponse la jeune femme pointa du doigt le bas-côté de la route un peu en contrebas. Résigné, Thomas s'arrêta à nouveau. Ils n'étaient pas arrivés, à ce train-là !
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La mystérieuse passagère resta un instant immobile, les yeux baissés, puis soudain elle se propulsa hors de la voiture et courut vers les buissons au bord de la falaise qui surplombait la mer.
Thomas resta sagement dans la voiture tout en la suivant des yeux. "Si elle veut être malade, elle n'a pas besoin que je lui tienne la main" se dit-il.
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Mais 5 minutes plus tard elle n'était toujours pas revenue et Thomas commençait à s'impatienter.
C'est alors qu'un coup de vent éclaircit le brouillard et souleva le rideau de feuilles qui la dissimulait et il la vit, debout face à la mer. Partagé entre l'inquiétude et l'agacement, il sortit résolument de la voiture et se dirigea à son tour vers la falaise.
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C'était vraiment de plus en plus étrange. La jeune femme se tenait immobile et regardait la mer au pied de la falaise à pic. Rien dans son attitude ne montrait qu'elle était consciente que le jeune homme se tenait à côté d'elle. Elle était toujours pâle, mais ses traits avaient repris leur tranquillité. Par contre elle frissonnait dans le vent de la nuit.
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Ne sachant trop quoi dire, Thomas l'interpella doucement. "Si vous vous sentez mieux, il faut y aller maintenant. Allez venez ! Venez dans la voiture, vous y serez au chaud. Venez..."
Il la prit par le bras. Elle n'opposa pas de résistance, mais son regard resta longtemps fixé sur la mer.
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Arrivés près de la voiture, Thomas lâcha la jeune femme, s'attendant à moitié à la voir courir à nouveau vers la falaise.
"Attendez... Vous tremblez comme une feuille. Tenez, enfilez ma veste." La jeune femme enfila docilement la veste tendue.
"Allez ! On repart ! Et on ne s'arrête plus, maintenant..."
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Tous deux remontèrent en voiture et Thomas redémarra. Ils parcoururent en silence les quelques kilomètres qui les séparaient de la maison qu'avait indiqué la jeune femme.
"Voilà." dit Thomas en coupant le contact. "Vous êtes arrivée."
- C'est bien là que vous habitez ?" ajouta-t-il, inquiet de voir l'insistance avec laquelle la jeune femme observait la maison. Hochement de tête.
"Et bien je vais vous laisser, alors. Je... J'habite un peu plus loin sur la route..." ajouta-t-il, plus pour meubler le silence qui devenait pesant qu'autre chose.
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Sans quitter la maison des yeux, la jeune femme sortit alors de la voiture et s'engagea dans l'allée qui menait à la vieille bâtisse. Thomas resta pensivement à l'observer quelques instants, puis alors qu'il était prêt à remettre le contact, la jeune femme tourna brusquement les talons et revint vers la voiture. "Quoi encore ?" pensa le jeune homme.
"Merci. Et adieu...", murmura la jeune femme avec un petit signe de main.
"Euh... Pas d'quoi, vraiment... Enfin... Je vous en prie, c'était avec plaisir... Euh... Et bonne soirée..."
La jeune femme ne répondit pas, mais un sourire doux et triste étira ses lèvres. Puis elle repartit et disparut rapidement derrière la haie qui bordait la maison.
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Thomas redémarra. "Quelle soirée !" se dit-il en s'engageant sur la route.
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Et un grand merci à sa Chasteté sans qui y-aurait eu un gros souci de script.