Pour la petite histoire, c'était mon premier passage, je l'ai eu la fois suivante.
Donc, après avoir effectué mon créneau réglementaire, nous repartons.
Arrivés à un stop sur une belle artère, mon regard croise celui d'une septuagénaire en robe noire et collerette au volant d'une 4l (évolution darwinienne de la 2cv conduite de "main de maître" par cette célèbre nonne dans le fameux film avec M. De Funès/Cruchot).
Je fis un amalgame malheureux, ce qui m'obligea à me méfier plus que tout de cette potentielle arme de destruction de massif (de fleurs), surtout lorsque le clignotant de cette dernière m'indiqua qu'elle se dirigeait vers moi.
Gardant mon sang froid (qui m'avait quitté depuis longtemps, de toute manière), je l'épiais tel un faucon ayant des vues sur cette adorable souris qui lui faisait de l'oeil depuis la sortie du bal populaire... Mais, je m'égare...
Toujours l'oeil rivé sur la lumière intermittente (du spectacle) orange de cette charrette métallique, je poussais un soupir de soulagement intérieur lorsque je la vis passer à mon côté, signifiant par là que la voie était libre pour engouffrer le traineau à roues dans une circulation fluide.
Cependant que mon regard était obnubilé par la servante de Dieu, mon passager, lui, avait le sien baguenaudant dans toutes les directions, mais surtout à notre gauche, ce qui lui permit d'user de son frein et de stopper net toute possibilité de me hisser à cette qualité de conducteur, et de ne rester que simple piéton, tout en étant ébahi par la pétrolette qui passa nonchalamment sous mon nez dépité...
Ou, comment je ratais mon permis de conduire à cause du Gendarme de St Tropez !